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Les artistes

Julie Mathevet/Soprano

Récemment qualifiée de “lyrical miracle” par la presse américaine pour sa création du premier rôle du Prisoner of the State (David Lang) pour l’orchestre Philharmonique de New York dirigé par Jaap Van Zweden, Julie Mathevet mène aujourd’hui une carrière pleine de projets riches et contrastés…

Marta Bauza/soprano

Marta Bauza est une soprano lyrique née à Pollença (Espagne). Elle a chanté Micaela(Carmen), Première Dame (Die Zauberflöte) et Giuliette (Les contes d’Hoffmann) au Theatre de Palma. Elle à chanté la Sacerdotessa (Aida) au teatro Real de Madrid. Et elle a fait ses début dans les rôles de Donna Anna et Susanna de W.A.Mozart.

Romie Estèves/mezzo

Diplômée d’une licence de musicologie à l’université de Michel de Montaigne de Bordeaux, Romie Estèves a étudié le chant lyrique et la danse contemporaine au conservatoire de Bordeaux. En 2010 elle remporte le 1er prix du concours international de chant lyrique de Bordeaux Medoc. Elle fait ses début dans le rôle titre de « Lisa », création du compositeur et metteur en scène Camille Rocailleux…

Aude Extrémo/mezzo

Elue “Révélation classique” de l’Adami, Aude Extrémo est aujourd’hui une des principales interprètes du répertoire français. Elle débute son apprentissage vocal au CNR de Bordeaux, puis intègre pour 2 ans la prestigieuse structure de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris…

Olivier Trommenschlager/ténor

Né à Mulhouse, Olivier Trommenschlager débute ses études musicales avec le trombone. La rencontre et le travail approfondi de la technique et du répertoire avec Thierry Dran, le pousseront à lancer sa carrière professionnelle. En 2015 il est invité à l’Opéra d’Amsterdam pour interpréter le rôle de Lacouf (Les Mamelles de Tirésias), ainsi qu’au Musikverein de Vienne, où il chante en compagnie de Cristina Pasaroiu et Jaume Arragal. Il accumule depuis les prises de rôles principaux tels que Vincent (Mireille), Alfredo (la Traviata) Samson de St Saens, Faust de Gounod ou Werther, tout en reprenant régulièrement le rôle de Don José.

 

Antoine Foulon/baryton

Antoine Foulon étudie le chant lyrique au CRR de Paris dans la classe d’Yves Sotin, où il obtient son prix de chant. Il se perfectionne lors de master classes avec Viorica Cortez Sylvie Valayre, Lionnel Sarazin, et Doris Soffel. Il participe à divers spectacles et interprète le rôle de Papageno (Die Zauberflöte) au CRR de Paris…

Jean-Manuel Candenot/baryton

Diplômé en histoire contemporaine, Jean-Manuel Candenot, après avoir étudié le piano, sʼoriente vers le chant. Il collabore régulièrement avec lʼensemble Musicatreize (Victoire de la Musique 2007). A lʼopéra, on a pu lʼentendre dans « La Flûte Enchantée » et « Don Giovanni » (Mozart), ou encore au Festival dʼAix-en-Provence dans lʼopéra « Un retour » dʼOscar Strasnoy, dʼaprès une nouvelle dʼAlberto Manguel. Lors d’une récente tournée en Amérique Latine avec l’Orchestre Les Passions ( direction J.M. Andrieu), il a donné une série de concerts  autour de Motets pour 3 voix d’hommes de M.A. Charpentier.

Lionel Sarrazin/basse

Après avoir obtenu ses prix au conservatoire de Bordeaux, Lionel Sarrazin entre à l’école de l’Opéra de Paris. Jacques Bourgeois lui offre d’enregistrer pour Erato et FR 3 le rôle de Balthazar dans « La Favorite » de Donizetti.  Il est ensuite invité à Moscou (salle Tchaïkovski) et à Caracas (Grand Opéra) pour interpréter Arkel…

irina Stopina/soprano

Après une petite pause pour un heureux évènement , Irina interprètera en 2023 à l’opéra de Metz La princesse étrangère dans Rusalka de Dvorak , rôle qu’elle reprendra dans de nombreux théâtres les saisons suivantes. Notons prochainement deux prises de rôles importantes: le rôle titre dans Tosca et Léonora dans Le trouvère. On pourra l’entendre en  concert dans la Deuxième symphonie de Malher sous la direction de Julien Leroy avec les ondes plurielles mais également dans de la musique contemporaine , Recueil de chants élégiaques de Gilles Raynal avec l’orchestre symphonique des Dômes dirigé par Kanako Obe.

Diane belhadj/soprano

En 2011 Diane intègre la classe de Maryse Castets au CRR de Bordeaux. Elle chante le Magnificat de Bach dirigé pas Vincent Caup et Solveig avec the Rainbow Symphony Orchestra à Cologne. En 2017 elle chante les motets de Monteverdi dirigés par Alexis Duffaure. En 2018 elle interprète la Suite liturgique de Jolivet. La fondation EchoSpores l’engage pour interpréter les  »Funf lieder » de Wetzler, et le cycle de Wilhelm Rettich  »Ich und Du ». Elle est soliste dans  »Rubicon » de Bert Appermont. En 2020 elle chante Pamina dans une version de La Flûte Enchantée en français dirigée par Claire Levacher.  En 2022 elle chante  »Les Nuits d’été » de Berlioz. En 2023 elle fait une masterclass et un concert avec William Christie.

Portrait de Guillaume Vallot

Guillaume vallot/Contrebasse

Contrebassiste, bassiste, Guillaume est avant tout un passionné des dimensions rythmiques de l’art sonore, jusqu’à en abandonner ses chères cordes pour se frotter aux percussions ou esquisser quelques pas de danses africaines. Curieux des spécificités de nombreux styles musicaux, dont il mâtine amoureusement ses lignes de basse, il était tout naturel pour Guillaume de venir se mélanger au cocktail musical détonant de Libre Cour!

Camille Rocailleux/percussions...

Après un prestigieux cursus au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon, il intègre d’abord de grands orchestres, puis s’affirme très vite comme un artiste pluridisciplinaire. Il s’intéresse à la danse, fonde et co-signe les spectacles de la compagnie ARCOSM de 2001 à 2016 où elle est nommée compagnie à rayonnement national par le ministère de la Culture (plus de 2500 représentations en France et à l’international)…

Marine Zubeldia/hautbois

Marine entre en 2010 au conservatoire de Bordeaux dans la classe de hautbois. Poursuit avec Dominique Descamps et se spécialise en musique de chambre avec Eric Cassens, tous deux solistes à l’ONBA. 

En 2016, elle parfait sa formation à Maastricht, dans la classe de Ralph Van Daal. Puis elle obtient sa licence de musicologie ainsi que le Diplôme National Supérieur de Musicien. Diplômée d’état, elle est maintenant professeur de hautbois au conservatoire de Libourne et de Mérignac en Gironde. Également demandée en ensemble, elle trouve son équilibre entre séries d’orchestres, concerts, spectacles, festivals et enseignements.

En février 2021, Marine gagne le concours pour le poste de premier hautbois solo à l’orchestre de la Musique des Forces Aériennes de Bordeaux dans l’Armée de l’Air et de l’Espace

Samuel Bricault/flûte traversière

Samuel commence la musique par le flageolet, avec lequel il joue des danses populaires ariégeoises. Depuis il s’est formé à la flûte traversière classique, notamment au CNSM de Paris dans la classe de Sophie Cherrier, diplômé en 2015 mention Très Bien à l’unanimité avec les félicitations du jury…

Mathieu Ben Hassen/trombone

Né à Bordeaux en 1980, Mathieu Ben Hassen tout d’abord percussionniste, devient compositeur prolifique : diverses institutions lui commandent des oeuvres (Opéra de Bordeaux, CRR de Bordeaux, les Symphonistes d’Aquitaine …). Accompagnateur des classes de danse au CRR de Bordeaux, professeur de percussion, chef de choeur, musicien-danseur pour le théâtre, chanteur, arrangeur pour des artistes de la scène musiques actuelles, c’est un touche-à-tout. Il complète son parcours créatif avec la composition de musiques pour plusieurs oeuvres filmées : documentaires animaliers, courts et longs métrages.

Jean-Yves Pénafiel/Pelléas et Mélisande/Masterclass

Acteur, chanteur, metteur en scène de théâtre et de cirque, pédagogue.  À 20 ans, il part au Mexique pour un voyage initiatique sur les traces de Carlos Castaneda. Cette recherche magique va conduire, dès lors, son parcours artistique.
Il découvre et explore les musiques du monde et la tragédie grecque au Théâtre du Lierre dont il partage l’aventure artistique pendant 15 ans.

 

Marianne Muglioni/violoncelle/ fondatrice des caprices de marianne

Élève de Jean Marie Gamard puis d’Yvan Chiffoleau, Marianne Muglioni obtient ses premiers prix, mention très bien, de violoncelle et de musique de chambre au Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon, puis se perfectionne auprès de Lluis Claret à Barcelone. Au festival d’Aspen (Colorado) puis dans divers  orchestres français (Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de l’Opéra de Paris, Orchestre National de Bordeaux Aquitaine) elle joue sous la direction de chefs prestigieux (Youri Temirkanov, James Levine, James Conlon, Philippe Jordan, Myun wun chung Esa-Pekka Salonen). 

Thomas Quinquenel/basson

Originaire de Rouen, Thomas Quinquenel découvre la musique au conservatoire de sa ville natale à travers le basson. Il poursuit des études de basson moderne et ancien au CNSMD de Paris puis à la Hochschule Für Musik de Munich.
Musicien d’orchestre accompli, il est basson solo de l’orchestre de la Garde Républicaine mais aussi invité à jouer au sein de formations comme l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Bordeaux, le Verbier Festival Orchestra ou le Gürzenich Orchester Köln. Sa pratique des instruments historiques lui permet de prendre part aux projets des Siècles, des Musiciens du Louvre, de l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique et du Concerto Köln.
Également passionné de musique de chambre, il collabore avec l’ensemble Ouranos, l’Opéra de Rouen, Linéa…
En 2019 il fonde avec la violoniste Aude Marchand l’ensemble Ataïr.

Manon De Preissac/harpe

Manon de PREISSAC entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et y obtient un premier prix qu’elle poursuit par un cycle de perfectionnement en musique de chambre. Tout en assurant une carrière de soliste, jouant les grandes œuvres du répertoire, elle se consacre aussi à la musique de chambre dans des formations variées tel que flûte alto et harpe (Trio des estuaires), chant et harpe, quintette…

Elle assure de nombreux remplacements en tant que harpe solo dans les grands orchestres nationaux. Par ailleurs, elle est diplômée de Certificat d’Aptitude et est actuellement professeur titulaire de la Ville de Paris.

Muriel Sarlette/hautbois

Muriel Sarlette a fait partie de l’Orchestre de l’Opéra de Liège de 2014 à 2019 où elle a occupé le poste de 2nd jouant le 1er hautbois &  cor anglais puis de 1er hautbois solo.
En tant qu’interprète elle est régulièrement invitée par de nombreux orchestres belges et français au poste de 1er hautbois, 2nd hautbois ou cor anglais solo.
Titulaire du CA et lauréate du concours du CNFPT pour le grade de Professeur d’Enseignement Artistique Muriel a enseigné la musique de chambre au Conservatoire Royal de Bruxelles ainsi que le hautbois, les traits d’orchestre et la méthodologie dans la classe de Sylvain CREMERS à l’IMEP en Belgique . Elle a également enseigné le hautbois et la musique de chambre au CRD de Tarbes et à l’école de musique de Bruges (33) entre 

Aude MArchand/violon

Aude Marchand intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dans la classe de Vladimir Nemtanu. Se destinant à une carrière d’orchestre, elle intègre l’Orchestre Français des Jeunes puis quelques années plus tard le Verbier Festival Orchestra. Elle joue sous la direction de chefs prestigieux (Yvan Fisher, Paavo Järvi, Charles Dutoit, Jesus Lopèz Cobos). En 2016 elle intègre l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine.. Forte de ces expériences, elle est appelée à jouer au sein d’orchestres français comme l’Opéra de Limoges, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse ou l’Opéra National de Lyon. Également passionnée de musique de chambre, elle étudie auprès du quatuor Ysaye. Elle fonde l’ensemble Eusébius, puis l’Ensemble Ataïr avec le bassoniste Thomas Quinquenel.

Belinda Peake/alto

Belinda Peake débute l’alto à Londres à l’âge de sept ans avec Sheila Nelson avec qui elle étudie dix ans. Elle a ensuite étudié  à Rome pendant un an, puis avec Mr Glickman (professeur au Guildhall School of Music) avant de suivre ses études de musicologie à l’université d’Oxford en Angleterre, où elle obtient un Bachelor et un Master of Arts. Son envie d’approfondir ses études d’alto l’emmène en France afin de travailler avec P-H Xuereb et Bruno Pasquier et elle obtient ses Prix d’Excellence au CRD de Gennevilliers et au CRR de Paris. Co-soliste de l’Orchestre Symphonique Français et professeur d’alto au Conservatoire d’Alfortville, elle vient ensuite s’installer à Nantes où elle travaille régulièrement avec l’ONPL.

Stéphane kwiatek/clarinette

Stéphane Kwiatek obtient une médaille d’or en clarinette et clarinette basse à l’ENM, puis à l’ENM de Créteil dans la classe de P.O. Devaux en 1993. Il travaille au sein de différents orchestres tels l’orchestre de Paris, l’orchestre National de France, de l’opéra de Paris, de Bretagne, ainsi que dans différentes formations et en soliste. Parallèlement, il étudie le saxophone ténor et le jazz auprès de Pierre Cartier au JUPO, ce qui l’amène à créer et diriger le Big Band d’1 Soir. De plus, il fonde un quartet de jazz et un orchestre de Rythm’n blues (The Beach Combo).

En octobre 2002, il est nommé Clarinette Basse Solo de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, et en septembre 2003, Professeur de clarinette et clarinette basse au CNR de Bordeaux, ainsi que membre de l’Ensemble Musiques Nouvelles de Bordeaux. 

Françoise Larrat/piano

Françoise Larrat est professeur d’accompagnement au CRR de Bordeaux, pianiste à l’ONBA et depuis sa création, au sein de l’Ensemble Musique Nouvelle. Invitée par diverses formations de l’ONBA, elle interprète, entre autres, le Sextuor de Poulenc et les Quintettes pour piano et vents de Mozart et Beethoven avec l’Ensemble à Vent de Bordeaux-Aquitaine, la Sonate pour deux pianos et percussions de Bartók avec l’Ensemble de Percussions Bordeaux Aquitaine ainsi que le Rhapsody in Blue avec l’ONBA dirigé par Yutaka Sado…

Bianca Chillemi/piano

Bianca Chillemi se forme actuellement à la direction d’orchestre à Mons en Belgique auprès de Nicolas Krüger. Son vif intérêt pour la musique contemporaine l’amène à être sélectionnée par le festival d’Aix-en-Provence pour l’académie Voix et Création. En collaboration avec l’orchestre Les Siècles, elle est cheffe de chant sur l’opéra I.D., une création du compositeur Arnaud Petit; ou encore à l’Opéra de Lille et à l’Opéra de Rennes pour la création de Trois Contes, opéra de Gérard Pesson mis en scène par David Lescot. 

Julien Estèves/batterie

Batteur depuis 1992, diplômé de la M.A.I (Music Academy International) à Nancy en 2001 et de l’école de batterie « Dante Agostini » à Bordeaux en 2011, il s’épanouit en polyinstrumentiste autodidacte. La mandoline, le bouzouki, le Banjo et ses tambours prospèrent autant en milieu blues, africain, rock que chanson, ou musique traditionnelle. Il façonne ainsi sa signature musicale en mélangeant ses terrains de jeux pour en récolter les saveurs illimitées de son ethno-system…

 

Cassiana Sarrazin/photo

Bercée par les voix de ses parents chanteurs lyriques, ainsi que par les couleurs des œuvres de son grand-père, peintre espagnol, son adolescence se partage entre l’équitation, le piano, et un goût naissant pour la photo et la vidéo. Après des études en histoire du design à la fac de Brighton, elle entre au Conservatoire libre du Cinéma Français à Paris, puis à l’école Bande à Part de Barcelone où elle étudie la direction de la photographie. C’est durant ces années que se concrétise son intérêt pour l’art de l’image.

Cassiana est la photographe officielle du festival 2022.

André minvielle/Babel

Chanteur, batteur, scatteur, rappeur, rime-ailleurs…André Minvielle est né en 1957 à Pau. Il suit une formation en micro‐mécanique pour devenir horloger. Mais dès la fin des années 1970, il sait que sa vie sera consacrée à la musique. En 1985, il assiste à un concert de la compagnie Bernard Lubat, le batteur girondin de Claude Nougaro. Il intègre la Compagnie Lubat et participe au festival d’Uzeste en organisant la Hestejada de las Arts, où il rencontre et joue avec des poètes, conteurs, comédiens, musiciens, dont Eddy Louis, Michel Portal, Daniel Humair, Louis Sclavis, Marc Perrone, Claude Nougaro, Jon Hendricks et commence sa réflexion sur l’oralité et la musicalité des langues.

En 1989 pour le bicentenaire de la Révolution, il crée à Bordeaux la Chorale des Sans‐culottes, au sein de la Compagnie Bernard Lubat. Puis il fonde et dirige le quintet vocal Polyritmic Choral Rag. Avec la même compagnie, il codirige la création du Spectacle pour 1000 voix Universalis vocalis. En 1997, son premier disque solo Canto ! reçoit un accueil très favorable de la presse. Les titres La valse à Hum et Esperanza l’Aranesa marquent les esprits.
En 2004, André Minvielle créé l’association Les Chaudrons pour coordonner son travail de collectage des accents de la francophonie et le nourrir par l’organisation des résidences Suivez L’accent. En parallèle, il signe la même année un opus expérimental : L’ABCD’erre de la vocalchimie. En octobre 2007 sort son troisième album solo La vie d’ici bas, qui lui vaut les louanges de la critique. En 2008, il reçoit le prix de l’Artiste vocal de l’année aux Victoires du jazz.

érik truffaz/la clameur des lucioles

Erik Truffaz est né en 1960. Il passe son enfance dans le pays de Gex, proche de la frontière Suisse. Il est initié très tôt à la musique et joue de la trompette. Enfant, il monte sur scène et accompagne son père, saxophoniste dans un groupe de variété. 

En 1990, il fonde avec d’autres musiciens (Marcello Giuliani, Marc Erbetta et Pierre-Luc Vallet), le groupe Erik Truffaz Quartet. En 1993, ils remportent le Prix du jury au concours de jazz de La Défense, à Paris. Dans la foulée, le groupe publie son premier album, Nina Valeria, l’année suivante. En 1996, repéré par le label Blue note, le groupe entame une longue et fructueuse collaboration avec le label.

C’est en 1998, que le groupe Erik Truffaz Quartet est révélé au grand public grâce à l’album The Dawn. Le rappeur Nya qui collabore à cet album contribue à son succès en séduisant un large public. En 2005, il remporte le Prix du public pour l’album Saloua aux Victoires du jazz. 

Parallèlement, Erik Truffaz multiplie les collaborations artistiques et mélange les genres musicaux, comme en 2008 où il travaille avec la chanteuse indienne Indrani Mukherjee pour l’album Bénarès, où le compositeur de musique électronique Murcof pour l’album Mexico. En 2017, Erik Truffaz propose un concert-lecture de textes de Marguerite Duras. Il met en musique, avec son complice Marcello Giuliani, les textes de l’écrivain lus par l’actrice Sandrine Bonnaire.

Sandrine Bonnaire/la clameur des lucioles

Sandrine Bonnaire gagne à 16 ans le César du meilleur espoir féminin pour sa prestation dans le film « À nos Amours » de Maurice Pialat. Elle tourne avec celui-ci « Sous le soleil de Satan », récompensé par la Palme d’or au Festival de Cannes en 1987.
En 1986, elle gagne un deuxième César, en tant que « Meilleure actrice » cette fois devenant ainsi la plus jeune comédienne à être distinguée dans cette catégorie (19 ans). Elle collabore avec des réalisateurs comme Patrice Leconte, Jacques Doillon, Jacques Rivette, André Téchiné ou encore Claude Chabrol. Dans les années 2000, elle trouve pourtant une note de jeu plus légère et pétillante dans des films comme Mademoiselle de Philippe Lioret ou Je crois que je l’aime de Pierre Jolivet.

Joël Bastard/la clameur des lucioles

Joël Bastard est né en 1955 à Versailles. Poète, romancier et auteur dramatique, il réalise aussi de nombreux livres d’artiste avec Patrick Devreux, Evelyn Gerbaud, Joël Leick, Mylène Besson, CharlElie Couture…Il collabore avec des musiciens comme Érik Truffaz, Malcolm Braff, Christine Python, Carlos Baumann…Il participe régulièrement à des lectures publiques et anime aussi des ateliers d’écriture: Poésie et Théâtre. Il peint également des petits formats.
Il est l’auteur d’une cinquantaine de livres parus chez divers éditeurs, dont BEULE,SE DESSINE DÉJÀ, LE SENTIMENT DU LIÈVRE, CASALUNA, MANIÈRE et DES LÉZARDS, DES LIQUEURS aux éditions Gallimard.

CALUNA

Une remontée de souvenirs, en tendres foulées, au gré de l’histoire familiale de Julie Mathevet, de ce qu’elle retient des repas pleins de musique, des chansons improvisées, chantées toute son enfance, voilà Caluna. Un voyage dans le mystère de la connaissance instinctive et chaotique de la Sicile, ou le bout de terre qui manquera toujours, une musique qui flotte autour d’elle et en elle, comme un membre fantôme sur une eau remplie de souvenirs d’enfance.

'ti Bal tribal/Babel

Les accents du bal pour faire danser la mémoire.


Corbaal x erik truffaz

Corbaal x Erik Truffaz est un trio d’electronica-jazz conduit par le duo Corbaal et le trompettiste Erik Truffaz. Ayant collaboré sur plusieurs titres par le passé, c’est en 2022 que la formation se cristallise et devient un projet à part entière. Synthétiseur modulaire, piano, voix et trompette se mélangent et créent une musique expérimentale à la fois rythmée et mélodique, écrite et improvisée, mais résolument pop.

Focus sur le

Fidèle à sa logique de transmission et de pédagogie autour de la voix, Libre Cour invite cette année quelques élèves du CRR de Bordeaux à participer à ses concerts! Vous pourrez les entendre durant le concert de musique sacrée à l’église, ainsi que lors de la masterclass du dimanche.

Le duo Dimelotu, constitué de 2 étudiants, fera également partie des intervenants musicaux durant l’apéro du dimanche. 

Le Duo Dimelotù s’est formé en 2020 au conservatoire de Bordeaux. Il est né de la rencontre entre les influences musicales chiliennes et françaises. Marcos Alvarez et Margaux Vannicatte ont souhaité s’affranchir de leur formation classique pour créer un duo vibrant, chaleureux et dansant qui mêle reprises et compositions. Dimelotù vous invite à partager les sonorités du folklore d’amérique
latine… Après avoir été bercé par une Zamba, vous nous rejoindrez sur les rythmes balancés d’une Cumbia, d’une Cueca ou d’un Son cubain.

Marcos Alva/Baryton

En 2014, il est admis au conservatoire de Bordeaux dans la classe de Maryse Castets. Il poursuit dans ce cadre la pratique de la danse et du théâtre. Le cursus vocal qu’il intègre lui ouvre la porte de la scène lyrique bordelaise. Il chante dans ce cadre « Le Messie » de Haendel dirigé par Marc Minkowski à l’auditorium de Bordeaux en octobre 2017. Plus récemment, en Mai 2022 il a chanté dans les choeurs du « Magnificat » de Bach sous la direction de Raphaël Pichon. Il se produit aussi avec l’Orchestre Symphonique de Gironde comme soliste dans le Requiem de Fauré.

Kristel Barriaux/Soprano

J’ai toujours aimé chanter. J’étais la copine à qui on demandait de chanter un truc dans la cour de récréation (Lara Fabian, Notre-Dame de Paris, etc). Pourtant ce n’est qu’en intégrant la chorale de mon lycée que j’ai découvert la musique classique. Je n’avais encore jamais rien ressenti de pareil. Je n’ai réellement découvert ma voix qu’il y a quelques années. En effet, mes suraigus se sont révélés il y a à peine trois ans et m’ont permis de découvrir encore une autre facette de moi même. J’ai été surprise. Ce n’est pas la voix que j’attendais. J’aime les aigus, leur vibration. Je m’y sens bien. Cependant je rêve de profondeur, de gravité qu’on trouve la plupart du temps dans les rôles de soprano dramatique. J’ai toutefois récemment abordé le rôle de la Reine de la Nuit que je pensais hors de portée à mon niveau et y ai trouvé de réelles affinités. Je me suis trouvée dans cette vocalité et dans ce caractère que je compte bien continuer à explorer et à perfectionner.

Après tout, c’est ça aussi qui est beau dans le chant. On ne finit jamais de grandir.

Samuel rouveure/ténor

J’ai découvert l’art lyrique au collège en cours de musique, en voyant Natalie Dessay chanter la Reine de la Nuit. Au cours de mes études d’ingénieur, à Valence puis à Bordeaux, ma passion pour le chant n’a fait que prendre de plus en plus d’ampleur. C’est donc en 2019 que j’entre au conservatoire de Bordeaux dans la classe de Maryse Castets. Alors que je pensais être baryton, j’y découvre ma voix de ténor lyrique et entame une transition que je poursuis encore aujourd’hui, par un apprentissage de la gestion du souffle et un assouplissement progressif de tout l’appareil vocal. J’y découvre également tout l’univers du répertoire lyrique, bien au-delà de l’opéra. Mon attrait  pour les grands rôles du répertoire romantique se confirme. Des rôles que j’espère un jour pouvoir aborder sereinement sur le plan vocal, lorsque mon travail actuel sur la souplesse, l’homogénéité et la stabilité de mon médium et de mes aigus aura abouti.

Annie Sück-Gao/soprano

Si je devais décrire ma voix, je dirais que c’est un compagnon de route capricieux mais chaleureux. On apprend tous les jours de notre voix, et même si l’on affine de plus en plus notre maîtrise au fil du temps et de la pratique, on est finalement qu’au début du chemin et de sa propre découverte. On ne s’arrête jamais ! Si je devais la comparer à une période de vie, je dirais que ma voix est dans l’adolescence. Des couleurs, des caractères se mettent en place, mais l’on n’est pas encore entièrement (r)assuré, la confiance est changeante mais des moments de grâce existent. J’étais pianiste de formation, et de fil en aiguille, enfant j’ai intégré une maîtrise. Ces années m’ont permis de voyager, d’être soliste, de faire des chœurs de productions d’opéra ; et c’est pendant une Carmen que je me suis dit que je voulais faire ça de mon métier. Quoi de mieux que faire du théâtre et chanter en même temps? Pour moi c’était l’art parfait, et je voulais en faire partie ! Je ne sais pas encore à quoi ressemblera ma carrière, mais je sais que j’aime la transdisciplinarité, la création, et que j’aurai sûrement envie de monter un spectacle avec danseurs, musiciens, plasticiens ou qui sais-je !

 

Margaux Vannicatte/mezzo

J’ai découvert l’art lyrique relativement tard. À 18 ans, je n’envisageais pas le chant comme autre chose qu’une passion à côté de mes études. Cela a duré jusqu’à ce que j’obtienne mon master et que la question de l’insertion professionnelle se pose. J’ai alors réalisé que ne souhaitais pas travailler là où mes études à l’école de Sciences Politiques me menaient, et que je souhaitais que le chant prenne finalement toute la place. J’aimerais réussir à vivre de mon métier de chanteuse lyrique et populaire. Mon souhait serait avant tout de pouvoir être libre de choisir ce que je souhaite chanter où et comment. J’ai envie d’amener l’opéra qu’on connaît sur de petites scènes plus accessibles à tous. Je trouve très dommage que cet art soit réservé à une élite et qu’il ne soit pas davantage démocratisé. Le chant lyrique est selon moi une formidable manière de se découvrir et de s’exprimer et j’aimerais transmettre ça au plus grand nombre. Les scènes de musiques actuelles que nous faisons avec mon duo « Dimelotu » me donnent l’amour des petites scènes et de la proximité du public et je souhaite garder ça en lyrique également.

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